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Chapitre 4483
A 14h, l’avion emportant Adolphe a atterri à l’heure à l’aéroport international de la Cité G.
En ce moment, Adolphe, assis près de la fenêtre, avait des sentiments mitigés.
Comme ça faisait très longtemps qu’il a quitté la Cité G, le paysage dehors n’était plus celui qu’il a connu, à l’exception des mots français qui se trouvaient partout.
Chacun de ces mots français lui rappelait qu’il est enfin revenu dans sa ville natale au bout de 20 ans.
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Mais malgré son retour, il savait à son grand regret qu’il n’aurait probablement jamais la chance de se familiariser avec la Cité G, car à partir du moment où il a atterri à la Cité G, le compte à rebours était lancé pour sa vie.
À ce moment, un steward s’est approché de lui et lui a dit:
-M. Adolphe, veuillez patienter quelques instants. Lorsque tous les autres passagers seront descendus, je vous transmettrai personnellement à la douane de la Cité G avec vos données, je vous remercie d’avance de votre compréhension.
Adolphe a hoché la tête et a dit en souriant:
– D’accord, merci.
Adolphe n’était pas un détenu, alors bien que rapatrié de force par les États–Unis, il n’était accompagné d’aucun agent de la police ou du Service d’immigration.
D’après les règles de l’administration des entrées et des sorties des États–Unis, si on était rapatrié une fois, on était interdit d’entrer sur le territoire américain pour cinq ans, dix ans ou à vie. Et dès que le rapatrié a pris son avion de retour, il n’avait plus rien à voir avec les États–Unis.
Après la descente de tous les passagers, le steward est revenu à Adolphe et lui a dit:
-M. Adolphe, veuillez me suivre, s’il vous plaît.
-Oui, d’accord, a acquiesce Adolphe d’un signe de la tête.
Cela dit, Adolphe s’est levé et a pris sa valise qui était planté tout seul dans le filet à bagages.
Puis, en suivant le steward, if est descendy et est venu devant deux agents de douane qui l’attendaient déjà au bout de la passerelle.
Le steward a passé les documents d’Adolphe aux agents de douane et a dit:
– Bonjour, voici M. Adolphe.
Un des agents de douane a fait un signe de tête et a dit :
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-Bon d’accord, on va s’en occuper.
Cela dit, il a tourné la tête vers Adolphe et a dit
– M. Adolphe, bienvenue à la maison, s’il vous plaît, suivez–nous à la douanie pour remplir les formalités nécessaires.
Adolphe a demandé, tout agité:
-Monsieur, qu’est–ce qu’il faut faire concrètement ?
L’agent de douane a dit :
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-Eh bien en vrai, c’est assez simple. Malgré le rapatriement, vous restez tout de même le citoyen de la Cite G. Nous avons enquête à l’avance sur votre situation, vous respectez la loi et n’avez pas d’antécédent judiciaire à la Cité G, donc il vous suffit de passer l’enregistrement à la douane pour entrer dans le pays,
Sur ce, l’agent des douanes a ajouté:
-Au fait, vous pouvez appeler maintenant votre famille pour leur demander de venir vous chercher à l’aéroport, après tout, dans une heure tout au plus, toutes les formalités seront remplies. Adolphe a dit en souriant:
– Eh bien, ce n’est pas la peine, passons directement à la douane.
L’agent des douane a hoché la tête et a dit:
– D’accord, suivez–moi, s’il vous plaît.
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